[Présentation] Entre rêve et réalité

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Bonjour à tous,

Je me présente à ceux qui ne me connaissent pas. Je suis Turambàr, mais je me suis habitué à ce qu'on m'appelle Tutu, guerrier elfe de mon état (personne n'est parfait ). Je découvre WoW à travers les yeux de ce personnage et j'ai rejoint Li Bouleguaïres cet été. C'est donc dans le cadre du rapprochement de nos deux guildes que je vous ai rejoint cette semaine.

Voici un petit texte que je prépare depuis quelques temps et qui n'avance pas très vite . Comme il risque d'être un peu long, je vais réserver quelques posts en suivant. Il présente un peu l'histoire de mon personnage.

Bonne lecture et à bientôt ig !

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Entre rêve et réalité…

L’esprit s’éveille toujours avant le corps. C’est une sensation étrange mais j’ai réussi à m’habituer et parfois à la contrôler. Il est plaisant, de temps en temps, de sentir son esprit nager dans un corps éthéré, de se sentir être tout en étant coupé du monde qui nous entoure. Mais la réalité est tenace et finit toujours par reprendre ses droits. Je profite alors du répit qu’elle m’accorde cette fois pour laisser errer mes pensées.

Comme souvent, l’image de ma mère me revient. Carambàr nous avait quitté il y a déjà quelques années. Elle avait fièrement défendu notre peuple et perdu la vie lors de la bataille du Mont Hyjal contre la Légion Ardente. Ma mère était une guerrière respectée à Darnassus, tant pour son humour que pour la rage dont elle pouvait faire preuve dans la difficulté. Elle était du genre dure à cuire et appréciait coller des caramels dans les dents de ses ennemis. C’est avec elle que j’appris les bases du maniement de l’épée. Naître homme dans une société matriarcale n’était pas chose aisée, aussi je dû travailler dur dès mon plus jeune âge. Aujourd’hui encore, je m’exerce, mais la route est longue…

J’aime me rappeler ces images de ma mère, elles ne me rendent pas triste, mais fier. Le souvenir de mon père, lui, est bien plus difficile à supporter. Turin était un artiste. Beau et plutôt loquace, c’est ce qui avait certainement séduit ma mère. Mais c’était un lâche. Pendant l’invasion de Légion Ardente et peu avant la bataille épique contre Archimonde il avait fuit. Fuit en emportant mon plus jeune frère Endèrh, alors bébé, avec lui. Ma mère était déjà mobilisée pour les affrontements sanglants de l’époque. Elle mourut alors en apportant l’image de son mari aimant dans la tombe alors que celui-ci en profitait pour la trahir. Mon frangin Yggdhrasil et moi même avons alors cherché longuement notre frère sous les branches de Teldrassil mais nous n’étions que de jeunes enfants et nous dûmes accepter la terrible réalité : nous ne le reverrions sans doute jamais. Les morts vivants étaient partout, mon père avait très certainement été pris et tué. Ainsi que mon frère. C’est une douleur énorme de voir payer mon jeune frère les erreurs de mon père. Yggdhrasil a toujours gardé espoir des les retrouver. Dans le cas, certes très improbable, où mon père serait encore en vie, c’est moi qui la lui ôterai. Je n’arrive toujours pas à contenir cette rage qui germe au fond de mon corps…

Mon corps prend une autre consistance. Mes orteils s’étirent doucement. Je sens à nouveau mes jambes et mon cœur battre faiblement dans ma poitrine. Mon lit est bizarrement inconfortable ce matin. Sa surface semble être dure et irrégulière. Et les draps, chauds, légèrement abrasifs comme s’ils étaient recouverts de petits grains de sable. J’ouvre alors les yeux. Je reconnais ma chambre. Les draps sont d’un blanc profond et semblent parfaitement propre bien que leur odeur poussiéreuse laisse penser le contraire. Sur ma table de nuit, une carafe d’eau et un beignet. Je suis quelqu’un de prévoyant et j’aime laisser de l’eau et de la nourriture pour mon réveil. Une bonne journée commence avec un estomac rempli et bien rafraîchi. En essayant des les saisir, une douleur terrible se réveille dans mon bras. Le moindre mouvement me demande un effort surhumain. Comme si mes membres avaient étés immobilisés depuis plusieurs jours. Après plusieurs minutes, qui m’ont semblées interminables, je réussis enfin à me redresser et me sers un verre d’eau. Une fois dans ma bouche, l’eau parait visqueuse et glisse de façon étrange sur ma langue et dans ma gorge. Encore dans les brumes de ma nuit, il me faut quelques instants pour trouver un goût âcre et fort déplaisant à cette eau. Je la recrache par réflexe, ce qui ne manque pas de me tirailler les muscles de l’abdomen. Je tends alors ma main vers le beignet quand soudain un bruit sourd violent retentit comme si une lourde caisse était tombée sur le parquet de la chambre. Un coup d’œil rapide autour de moi et je vois que des livres tombent de leurs étagères et que la carafe d’eau s’est renversée sur mon beignet tant convoité. A nouveau ce bruit sourd ! Le lit décolle du parquet. Je me fige un instant, attentif à un autre de ces tremblements. Tremblement qui ne se fait pas attendre longtemps. Et puis encore un autre… Comme s’ils suivaient une sorte de mélodie rythmée. Certes notre Arbre géant aime les mélodies et laisse à son grès les feuilles jouer un air si doux lorsque la brise se lève. Certes nous ressentons parfois ses racines au plus profond de la terre qui se déplacent. Mais ce rythme n’a rien de rassurant et n'est pas sans rappeller les assourdissants tambours de guerre orc.

réservé

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(j'me lance !!!

éh...Tutu, la suite !!!
)

la suite est en préparation, mais j'avoue avoir un peu eu la flemme ces derniers temps. comme on dit par chez nous (et sans doute ailleurs) il faut que je me sorte les doigts