Je suis Chercheur

Maintenant qu'il a pu aider Dame Jannea à réaliser ... ce qu'elle devait faire, et considérant qu'une petite journée de repos sous le soleil du Nagrand ne lui ferait pas de mal, Chercheur réuni matériel d'écriture, parchemins grattés, pipe et boissons, et se dit qu'il serait peut-être temps de se présenter un peu au Petit Peuple.

Petites et Grand Gens, bonjour.

Cela fait quelques temps déjà que vous m'avez accepté en votre sein, et je vous en suis fort reconnaissant.
Je me sens à l'aise parmi vous, et j'ai le plaisir d'y évoluer avec une fort agréable liberté, tout en ayant la possibilité d'utiliser mes talents pour le bien et l'agrément de tous ... ce qui est, en fin de compte, la chose qui compte à mes yeux.

Cela dit, je ne me suis jamais réellement présenté, et il serait temps que je remédie à cela ... par petits pas. Voici donc une introduction pour expliquer d'où je viens, avant que de vous parler du chemin que j'ai fait.

***

Je viens d'un clan d'elfes de la nuit ... conservateur.
Lorsque les elfes de la nuit tournèrent le dos à la magie pour se rapprocher de la nature, il y eu plusieurs courants au sein de mon peuple. Certains refusèrent d'abandonner la magie, et une autre minorité préconisa un retour radical vers la nature. Le Clan des Fougères d'Argent est l'un de ces derniers.
Pour mon clan, et les clans similaires au mien, les elfes de Darnassius sont presque aussi éloignés d'eux-mêmes que les elfes de sang. Disons que les miens trouvent ceux de Darnassius trop ... humains.

Quel est mon âge ?
Difficile de répondre ... Il est probable que si j'étais allé à la découverte du vaste monde plus tôt, j'aurais rencontré avec plaisir les arrières grands-mères de quelques charmantes demoiselles et dames du Petit Peuple, mais je ne peux répondre en termes d'années.
Nous vivons au jour le jour ... Parfois c'est l'été, parfois c'est l'hiver, mais semaines, mois ou années n'ont guère de sens lorsque vous vivez chaque instant pour ce qu'il est. La seule chose qui existe vraiment, c'est le présent.
Oui, nous nous rappelons du temps d'avant, mais nous le vivons comme un sentiment vécu à l'instant présent. Nous ne chérissons pas le souvenir, nous vivons le moment où nous nous souvenons.
Mon âge est celui de ce que j'ai vécu ... Ni plus, ni moins.

D'où est-ce que je viens ?
De la Forêt.
Il y a la Forêt, il y a au-delà de la Forêt. Le Clan vit dans celle-ci, l'au-delà lui importe peu.
Et ce qui lui importe encore moins, c'est le nom qu'on peut donner à cette forêt. Elle est la Forêt ... Tout autre nom est ... inadapté.

Quel est mon problème avec les noms ?
Il faut comprendre que les miens sont très méfiants et que cette méfiance s'étend aux noms.
Les miens pensent que les noms cachent la vérité. Un loup n'a pas de nom, un arbre n'a pas de nom, une rivière n'a pas de nom : ils sont et nous le savons. Un nom n'a de raison d'être que s'il reflète la nature de ce qui est nommé.
Mon Nom n'est pas juste un moyen de pour m'identifier, il est la synthèse de ce que je suis.
Je sais que peux surprendre, voire agacer avec ma façon d'utiliser certains mots, mais il faut comprendre que j'essaie d'assimiler vos noms, qui n'ont guère de sens pour moi, avec ma perception de votre nature. Et cela s'étend aux lieux comme aux gens.
Alors, à défaut de bien comprendre la signification de vos noms, j'utilise les termes que j'ai appris ici et là au contact de gens d'autres peuples.
Donner un Nom est un acte difficile, et j'avoue qu'au sein de mon peuple, je n'ai pas une réputation de grand donneur de Noms ... probablement par manque de qualités poétiques.

Pourquoi cette façon détachée de parler mon peuple ?
Dès mon plus jeune âge, j'ai été un enfant curieux de tout et de rien, posant sans cesse des questions à tort et à travers, au point de faire l'effet parmi mon peuple d'un groupe de gnômes ayant abusé d'excitants. Les miens sont patients et gentils ... c'est juste que ... je n'étais par la bonne personne au bon endroit.
Heureusement pour moi, il y a eu l'Ermite. Un étrange personnage vivant dans la Forêt, un elfe silencieux d'un très grand âge qui ne semble avoir pour seul compagnon qu'un corbeau doué pour les réponses ... bizarres.
Lors de l'une de ses rares visites au clan, je n'ai pu m'empêcher d'aller lui poser des questions ... de nombreuses questions. Corbeau fut ravi de laisser libre cours à son talent pendant qu'Ermite m'observait. Ce dernier s'en alla voir mes parents, et depuis ce jour, après avoir accompli mes tâches d'enfant, je pus librement aller voir Ermite quand je le désirais.
Je ne me rappelle pas l'avoir entendu prononcer plus de trois mots, car durant il a toujours laissé Corbeau répondre à toutes mes questions.
Il m'a fallu du temps pour comprendre que tout ce qu'il m'a fait faire, tout ce qu'il m'a appris au travers de ses étranges leçons se rapportait à l'art difficile de savoir poser la bonne question. Art que je ne pense pas maîtriser correctement ... Toujours est-il qu'il m'a appris la curiosité, ou plutôt à canaliser celle-ci.
À force de suivre ses leçons, j'ai petit-à-petit acquis une vision des choses différentes de celle de mon peuple, ou plutôt, j'ai appris à pouvoir avoir plusieurs visions de la même chose.
J'aime mon peuple ... Mais ce que je suis n'est pas le reflet de celui-ci, et dès que j'eus atteint l'âge de choisir mon Nom, je suis parti.

Votre dévoué,
Chercheur

Mais pourquoi es-tu parti de ta forêt ? Je veux pas que tu y retournes, pas du tout. Mais personellement je n'ai qu'une hâte, retourner dans nos souterrains. Si tu aimes tant ta forêt, quand tu vois qu'ici elfes et orcs se disputent le goulet et la forêt (créant ainsi moults dommages), ben je comprendrais que tu veuilles retourner protéger ou du moins t'imprégner de ta verdure.

Cceci montre aussi ta curiosité à l'égard du monde ! Même pour un elfe t'es ptêtre jeune !^^ Mais rassure-toi, la curiosité est une bonne chose. Et un excès, souventt enrichissant ! D'ailleurs mon Oncle Tartine me disait souvent dans sa brasserie "que celui qui n'a jamais abusé me jette la première bière"
Enfin ça ressemble à de la philosophie gnome !

D'ailleurs en tant qu'elfe druide, quelle est ta vision de la technologie

Depuis quelques temps, et malgré la difficulté des missions qu'il mène dans la Vallée d'Ombrelune, le sourire ne quitte guère les lèvres de Chercheur.
C'est à peine s'il laisse son regard s'égarer du côté de la charmante et accueillante aubergiste de Telaar alors qu'il déjeune.
Après s'être dégourdi un peu les pattes dans les vertes plaines du Nagrand, il s'en revient à l'Auberge et se décide à continuer de narrer son histoire.

Petites et Grand Gens, bonjour.

Maintenant que je vous ai un peu expliqué ce que sont les miens, il me semble opportun de vous parler un peu de moi.

De mon enfance ... heureuse.
Je sais que cela est rare de nos jours, mais j'ai eu une enfance heureuse.
Oh, comme la plupart des elfes je suis un enfant unique, mais pas solitaire. Pour les miens, la famille c'est le clan, tout le clan, et chaque membre du clan a un rôle à jouer face à tous, et surtout face aux enfants.
Les miens pensent que ce qui est primordial, c'est que chacun développe les talents dont il doté, et ils prennent cette responsabilité très au sérieux.
Certes, je n'ai cessé de les harceler de ma curiosité, mais jamais ils n'ont essayé de refréner celle-ci, et lorsque l'Ermite se proposa de parfaire mon éducation, tout le monde fut enchanté par cela.

De mon enfance, j'ai appris l'amour de la nature, le respect du brin d'herbe comme de l'arbre millénaire, j'ai appris les innombrables mondes qui se cache dans notre propre monde.
J'ai appris la magie de la Forêt, l'art de vivre chaque instant pour ce qu'il est, et cela d'autant plus facilement qu'à chaque instant, la vie s'épanouissait autour de moi.
Mes premiers compagnons furent des animaux, mes premiers émois de printemps furent des dryades rieuses, j'ai appris le respect et la patience en allant honorer les anciens protecteurs qui s'étaient retirés au coeur de la Forêt.

Cette vie était paisible et heureuse, et une part de ce que je fais aujourd'hui, je le fais pour que cette vie puisse continuer quelque part.

Mais cette vie ne satisfait pas entièrement ma curiosité, et je suivis donc les enseignements de l'Ermite et de son fidèle compagnon, Corbeau. Et il advint ce qui devait advenir ...
Aussi riche et variée que fut la Forêt, elle ne suffisait pas à ma curiosité.
Et d'enseignement en enseignement, mon esprit s'éloignait de la vie tranquille des miens pour s'en aller au-delà, dans des contrées encore inconnues.

J'appris qu'il existait des arts nouveaux tel que la Géographie, l'Histoire, la Philosophie.
J'appris qu'au dehors de la Forêt il y avait un monde, très différent, moins paisible.
J'appris qu'il était possible d'imaginer plutôt que de contempler ce qui est, et que parfois, l'imagination pouvait prendre corps.
J'appris la grandeur de mon peuple, au-delà des miens, ses erreurs tragiques et le prix qu'il nous faut payer encore.
J'appris l'existence de l'un des plus magiques des objets : le livre.

Une nuit, il advint que je me sentis prêt à choisir mon nom.
Devant tout le clan réunit pour ce moment important dans la vie de chacun, je le choisis : Chercheur.
Les miens trouvèrent que ce nom était juste, mais ils comprirent aussi que j'avais décidé de partir.

C'est ainsi que quelques temps plus tard, je partis sur la route, sur le long chemin qui devait me mener jusqu'à vous.

Votre dévoué,
Chercheur

Pas encore tout à fait remis de sa nuit à parcourir les sombres souterrains rougeâtres et enfumés de Rochenoire, Chercheur sirote distraitement son infusion de graines sombres et amères ...
En relisant ses notes, il se rend compte que le style y par trop impersonnel ... mais que faire ... il ne sait que trop bien que ses talents ne le portent guère à la poésie des mots. Haussant les épaules en geste d'impuissance, il se décide à reprendre là où il s'est arrêté.

Ainsi donc, une vague recommandation en poche, je parti pour Sombrevallon, l'endroit par où tout jeune druide se doit de commencer sa carrière.

Pourquoi druide ?
Après mures réflexions, il s'est avéré qu'il valait mieux choisir une profession aussi polyvalente que possible, qui me permette d'avoir un vaste éventail de choix au regard des problèmes que je pourrais rencontrer, tout en me permettant de satisfaire au mieux ma curiosité.
D'autant que ne connaissant que trop bien mes ... sensibilités, je ne doutais pas que mes futures aventures se passeraient souvent de façon fort ... personnelles.

Je me présentais aux diverses personnalités de Sombrevallon et leur signifiai mon choix.
Je ne reviendrais pas sur ces moments que la plupart d'entre vous connaissent surement : premières missions, première caverne et premiers problèmes d'orientation, première rencontre avec des araignées géantes et leur bruit plus que désagréable, toutes ces étranges chasses et récoltes que l'on vous fait faire ... enfin, toutes ces tâches subalternes que l'on confie aux novices pour qu'ils fassent leurs preuves.
L'un dans l'autre, je m'en sortis plutôt bien, démontrant mes capacités à me débrouiller par moi-même, et ainsi, je fus admis comme apprenti Druide.

Mais déjà, je commençai à remarquer les indices de quelque chose qui n'allait pas, d'une corruption insidieuse qui s'étendait dans Teldrassil.
La malédiction de mon peuple est celle de l'orgueil.
Celui-ci a déjà provoqué bien des ravages et des souffrances, et alors que l'on pouvait penser que les leçons avaient été apprises, nous avons récidivé.
Teldrassil est un refuge pour les elfes de la nuit, mais aussi un monument à son orgeuil. L'Arbre-Monde l'exprime à sa manière, et elle n'est guère agréable.

Ayant appris à maîtrisé mes modestes talents, je quittai le Refuge de Sombrevallon pour le petit village de Dolanaar.
Ma première sortie fut ... prudente et angoissée. Le chemin qui menait au village était parsemé de squelettes et je ne cessais de m'attendre à me faire attaquer par quelque monstre sur la route.
Bien sût rien de cela n'arriva, si ce n'est ma première rencontre avec une sombre créature que j'appris être plus tard un démon, et qui profita largement de ma naïveté. Premièr piège, première leçon, mais ce ne sera pas la dernière.
Je découvris aussi un peuple que je pris tout d'abord pour un ennemi, avant qu'une mission en Orneval ne me fit comprendre l'ampleur de mon erreur : les Furbolgs. Mais je reviendrais là-dessus plus tard.

Je survécu aux épreuves, je me fortifiais avec celles-ci, et après maintes aventures, on m'envoya à Darnassius pour y parfaire mon apprentissage et devenir un druide à part entière.

Darnassius, la vaste Cité Feuillue, capitale des Elfes de la Nuit. Un lieu magique pour celui qui n'a jamais vu ce qu'est la ville.
Le Temple de la Lune, ses échoppes de vendeurs et d'artisans, le Refuge Cénarien, tant de choses à découvrir ... en bien, comme en moins bien.
Les miens n'éprouvent pas forcément de grandes sympathies pour leurs concitoyens de Darnassus, et je les comprends en partie. Les jeunes elfes ne sont pas forcément les personnes les plus nobles et les plus recommendables qui soient ... hélas.

Au Refuge Cénarien, je rencontrai pour la première fois l'Archidruide Fandral Forteramure, et immédiatement, nos relations furent ... détestables.
Je représente à ses yeux cette frange des druides qui croient en l'équilibre plus qu'en la puissance, et il est à mes yeux l'architecte de notre future perte.
Heureusement pour les elfes, le titre n'est pas forcément le reflet de la réalité, et d'autres grands druides ont pris la relève pour défendre nos valeurs tandis que l'Archidruide s'enferme de jour en jour dans ses visions toujours plus sombres.

Tout cela me fut confirmé lors de ma première visite à Reflet-de-Lune, endroit étrange où je rencontrais des confrères plus soucieux de leurs devoirs que de leurs ambitions, mais aussi ceux qui sont et restent mes alliés : les Taurens, un peuple fier, et souvent noble.
Sachez donc, Petites et Grandes Gens du Petit Peuple, que s'il m'arrivait d'être confronté aux taurens en votre compagnie, j'essaierai autant que possible d'éviter de lever la main sur eux, surtout s'il s'agit d'un druide.
Et je sais que dans ce dernier cas, nombre d'entre eux feront de même à mon égard.

C'est à Reflet-de-Lune que je rencontrai les Grands Esprits de la Nature.
Ceux-ci m'instruisirent dans l'art druidique du changeforme, à commencer par celle de l'ours, et ce faisant, firent de moi un druide à part entière avant que de m'envoyer pour la première fois dans le vrai monde, en l'occurrence Sombrerivage.

Votre dévoué,
Chercheur

Je ne giffle jamais un elfe ! ni un tauren ! ils tous trop grands... ^^

Tu parlais d'orgueil. Le fait de pouvoir prendre du recul et constater cet orgueil, est aussi une preuve d'intelligence et d'humilité.
Mais attention : il ne faut pas confondre orgueil et fierté, la limite étant parfois très mince... Il y des elfes fiers et il y a des elfes orgueilleux. L'orgueil est méprisable, pas la fierté.

Comme je te disais l'autre fois, on ne choisit pas toujours ces ennemis. J'ai entendu parler des furlbogs, mais je ne les combats pas : ils ne sont pas mes ennemis et je ne comprends pas bien leur motivation. S'ils s'attaquaient à mes amis alors gare à eux !!
Quand aux taurens, je trouve ça bien que Reflet de Lune leur soit ouvert.
D'ailleurs, il y a même des orcs plus dignes que les humains alors... Oncle Tartine dit très souvent "peu importe que tu sois normal ou grand, de belles oreilles ou des oreilles pointues, une peau bleue, des petits nez... L'important c'est qu'on soit bien ensemble, que tu finisses ta choppe, et que je la remplisse."

Bonjour Petites et Grandes Gens,

Je vais vous quitter.
Vous n'y êtes pour rien, mais j'ai besoin de retourner auprès de la Forêt et des miens.
Je ne trouve pas ma place en Outreterre et je ne suis même pas sûr de la trouver en Azeroth. Depuis quelques temps, le Rêve d'Émeraude est devenu une tentation.

Je vous remercie pour l'accueil que vous m'avez fait, pour toute l'aide que vous m'avez apportée, pour les beaux moments que j'ai passé en votre compagnie.
Ne changez pas, et laisser les gnômes vous rappeler ce qui est important.

J'aurais voulu exprimer ce que chacun de vous m'a apporté, mais cela aurait été le risque que d'oublier quelqu'un. Vous êtes des gens merveilleux.

Si d'aventure vous aviez besoin d'un druide un peu, très, maladroit, n'hésitez pas à m'appeler. Ce sera un honneur et un plaisir que de répondre à votre appel.

Votre dévoué,
Chercheur

Prends soins des forêts et des tiens et ne fais pas trop de folies ooh toua Chercheur grand dérobeur de coeur!!!
Si tu as besoin de nous nous serons là!

Fais bonne route et puis si tu croise Sanis ma soeurette bein dis-lui de rentrer!!

Bisous

Bonne Route, Elfe!

Aÿla écarquille en découvrant le pourquoi de l'absence de Chercheur...Ne pouvant le contacter pour des raisons Obscures elle file voir les panneaux d'affichage de la Guilde

Mais, mais...

Moi, j'ai besoin d'un druide !
Moi, j'ai besoin d'un maladroit !

Aÿla se rend compte qu'elle parle encore d'elle....

....elle pose sa plume est pars a la recherche de Chercheur...peux être que...espère t'elle toujours

Oh non !

Tu me manqueras aussi beaucoup, l'ami !!
Ta conversation ouverte, ta compagnie et tes oreilles rigolotes (quoique longues) ont été pour moi comme une mousse onctueuse sur une bière bien fraiche...

Ben j'éspère à bientôt, au détour d'une ruelle ... ou d'un arbre !

Traînepoudre, les yeux humides

Bonjour Petites et Grandes Gens,

Il n'est jamais facile de faire certaines choses, et s'éloigner des gens que l'on aime n'est pas quelque chose que j'arrive à faire d'une façon ... mesurée.

Je ne quitte pas vraiment le Petit Peuple.
Le Petit Peuple est moins une guilde qu'une espèce de maladie ... une bonne maladie. Elle vous contamine, vous apprend certaines choses, vous donne une certaine vision des choses.
J'ai apprécié chacun des moments et chacune des rencontres, et j'espère que je pourrais continuer.

Seulement ... seulement il y a une partie de moi qui n'est pas au Petit Peuple ... ou disons que je ne peux le partager au sein du Petit Peuple.
Il y a celle qui aime bien s'asseoir sur un piton et profiter de la vue, celle qui s'intéresse plus aux petites histoires qu'aux exploits, mais surtout il y a celle qui aime courir sous les étoiles dans les Tarides et faire la course avec les lions, celle qui essaie de chercher le long des côtes un kraken légendaire qui n'existe surement pas, celle qui se faufile entre les gardes d'élites pour aller visiter des lieux interdits.
J'ai plus de plaisir à rencontrer un orque dans Orgrimmar qui me salue et qui me souhaite bonne chance qu'à devenir une légende.
Et j'ai envie de partager ces moments.

Et puis il y a mon histoire, celle que je ne vous ai pas encore racontée, celle qui suit ce que j'ai déjà écrit et que je n'ai jamais réussi à formuler.
Plus on reste dans ce monde, plus on voit des gens partir.
Ils ne partent pas forcément de ce monde, pas tous, mais il arrive ce jour où les routes divergent, où le chemin fait ensemble se dissout ... trop vite à mon goût, avec trop de regrets et trop d'amertune.
Ce n'est la faute de personne, mais ce monde à ses contraintes.
Ces derniers temps, des êtres qui m'étaient chers sont partis ... définitivement. D'autres ... d'autres m'ont rappellé ce qui allait arriver.
La voie de certains passe par Shattrah, je préfére retourner à Reflet-de-Lune.

Depuis quelques temps, mon esprit était en partie hors du Petit Peuple.
Je ne peux être à la fois dans et en dehors du Petit Peuple. Il m'a paru ... préférable ... d'avoir une partie de mon esprit dans le Petit Peuple en le quittant que l'inverse.

J'aimerais que vous compreniez que je serais toujours là, que je répondrais toujours à l'appel, que ce soit pour venir à bout d'un obstacle, pour boire autour d'un feu ou pour aider une belle Dame à voler.
À ma façon, si vous le voulez bien, je reste un membre du Petit Peuple.
Et si d'aucuns devaient passer par les terres elfes, ce sera une joie que d'être leur guide et leur compagnon de route.

Votre dévoué,
Chercheur

Bonne route à vous Chercheur.

C'est votre destinée que de chercher sans trouver, et je vais répéter ce que je vous ai dit hier: si vous avez emporté une partie du Petit Peuple avec vous dans votre coeur, sachez que vous-même continuerez d'être présent dans le Coeur du Petit Peuple.

Bon, comme j'ai pas l'habitude de faire des phrases, j'vous dis simplement: à très bientôt!

*groooooooooooos bisous*
De toute façon tu ne seras jamais assez loin pour nous échapper mouhahahahahahhahaha

Chercheur a écrit:

... mais l'eau semble y devenir rare et s'il pouvait y apporter son aide, même indirectement ..."

*Se dit qu'il va éviter de boire pendant quelques temps dans les rivières de Mulgore...*

Tharkûm a écrit:

Chercheur a écrit:

... mais l'eau semble y devenir rare et s'il pouvait y apporter son aide, même indirectement ..."

*Se dit qu'il va éviter de boire pendant quelques temps dans les rivières de Mulgore...*

Depuis quand tu bois de l'eau toua????

Je te souhaite une bonne route Chercheur. Nos chemins se croiseront. C'est une certitude.

Ben va alors, et emporte un bon souvenir de nous ! Le Mulgore est un bon choix : les plaines sont verdoyantes, et et les arbres semblent toucher le ciel (de mon point de vue), tu devrais t'y sentir bien. En plus, les taurens sont sympathiques !!

*Reykjanes se demande pourquoi Chercheur dit au revoir puisqu'il est toujours là... En tout cas il lui semble bien qu'il est toujours là...*